Autorité du Bassin du Niger : Un atelier sur l’opérationnalisation de l’observatoire se tient à Ouagadougou

Autorité du Bassin du Niger : Un atelier sur l’opérationnalisation de l’observatoire se tient à Ouagadougou

Le bassin du Niger, à l’instar des autres bassins fluviaux de la sous-région, connaît une dégradation de ses ressources naturelles liée aux effets conjugués du changement climatique et de la pression des populations de plus en plus nombreuses avec des besoins multiples et multiformes pendant que ses ressources

L’Observatoire du Bassin du Niger (OBN) a été créé dans le but de trouver des solutions adéquates à cette situation, et l’une de ses missions est de contribuer au renforcement du rôle de coordination de l’ABN et d’améliorer la concertation à l’échelle du bassin.

C’est ainsi que du 30 juin au 2 juillet 2015, s’est tenu à Ouagadougou, l’atelier national de formalisation du réseau de gestion de données environnementales et socioéconomiques de l’OBN.

Réunissant les experts environnementaux, les membres de la coordination nationale des usagers et usagères des ressources naturelles du bassin du Niger, les membres de la structure focale nationale de l’Autorité du Bassin du Niger, les représentants du ministère en charge des Ressources hydrauliques, du secteur privé et de la société civile.

Il s’agira donc pendant ces trois jours, pour les participants d’être informés d’une part sur les différents outils développés et les données nécessaires pour renseigner les 28 indicateurs environnementaux prioritaires du système d’information environnementale (SIE). D’autre part, les participants vont échanger sur les principes et stratégies de collecte, de traitement et de diffusion des données et sur l’organisation ainsi que la formulation d’un réseau de partenaires nationaux, gestionnaires ou producteurs de données hydro-climatiques, environnementales et socio-économiques. Pour Robert DESSOUASSI, responsable de l’Observatoire du bassin du Niger, bénéficiant d’un appui financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) à travers l’Agence française de développement (AFD), ledit Observatoire a pu se doter d’un certain nombre de procédures et d’outils, nécessaires à son opérationnalisation dont un plan de développement à l’horizon 2027, un système d’information environnementale (SIE) avec une interface web. Il a également fait savoir que l’atelier de Ouagadougou, qui est l’avant dernier organisé dans les différents pays membres de l’ABN devra permettre d’échanger sur 21 indicateurs socio-économiques développés par les Etats. Si le processus est d’aboutir à la mise en place d’un réseau de gestion de données pour les neuf pays membres de l’ABN, pour le représentant de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cela va constituer un outil de plaidoyer pour sensibiliser tout en rendant ces données accessibles aux planificateurs et aux décideurs dans le cadre d’un programme régional de développement durable.

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